L’entreprenariat… une histoire de famille

L’entreprenariat fait partie de la génétique familiale, mon père était entrepreneur est ses deux fils ont été des entrepreneurs à différents moments de nos vies.  On aime être des créateurs de valeurs dans des niches ou personne ne veut aller.  On aime créer là ou on nous dit que ce ne sera pas possible.

Commençons par mon père Jean-Guy Tessier, aujourd’hui décédé à l’âge de 88 ans en mars 2015 . Il a vécu une vie ou il a toujours été son propre patron et ou il a ouvert des chemins ou les autres ne voulaient pas s’aventurer car c’était trop risqué.  À la base il était un agriculteur spécialisé dans la production de foins et de céréales pour bovins.  C’était une ferme familiale de modeste ampleur, environ 250 arpents de terrain. Mais pour mon père c’était bien suffisant.  En fait sa terre, comme il l’appelait était plus sa base d’opération pour toutes ses autres activités commerciales aux racines agricoles. 

Une de ses activités était le commerce transfrontalier avec les États-Unis du foin et des céréales. Mon père achetait de petits agriculteurs québécois du foin et des céréales (maïs, avoine, etc.) et revendait à des acheteurs américains nos produits, peux d’agriculteurs se seraient risqués dans ce type de transactions.  Il faut se rappeler qu’à l’époque les transferts de fonds électroniques et Interac n’existaient pas et les autres transferts de fonds internationaux étaient peux accessibles aux petits entrepreneurs, alors la majorité des transactions étaient en argent comptant et dans quelques rares occasion par chèque, lorsque le niveau de confiance était suffisamment élevé entre les hommes d’affaires. Il faillait donc ne pas avoir froid aux yeux pour transporter la liquidité requise pour faire les transactions… C’était une autre époque.   Évidemment la technologie a évolué et les moyens de faires des paiements transfrontaliers a aussi évolué ce qui est venu grandement faciliter et sécuriser les transactions financières.  L’autre aspect de ce commerce qui a évolué est toute la gestion des lois, processus et procédures à suivre pour effectuer le commerce avec nos voisins du sud.  Mon père a dû s’adapter continuellement, une chance qu’il avait ma mère qui avait fait des études classiques dans des collèges religieux pour l’aider dans toute la paperasserie.  Bref il a ouvert dans sa région, le chemin du commerce transfrontalier avec nos voisins du sud et aujourd’hui plusieurs entrepreneurs font de même.

Il était aussi précurseur dans le domaine que nous appelons aujourd’hui l’aménagement paysager, lui il appelait ça faire du terrassement.  Sur une partie de sa terre il cultivait de la « tourbe » et il produisait du « top soil » tamisé.  Je me souviens de le voir faire venir la matière première et assembler comme un chef de restaurant assemble ses ingrédients secrets, sa recette de terre pour faire pousser du gazon de de qualité exceptionnelle.  Il avait aussi acquis de la machinerie lourde et des camions bennes avec des remorques pour transporter sa machinerie.  Il soumissionnait donc pour faire des aménagements paysagers et il récoltait sa tourbe et vendait sa terre miraculeuse. Ici aussi peux de gens à l’époque s’aventuraient sur ce sentier. 

Finalement mon père était aussi un investisseur immobilier spécialisé dans le domaine agricole, il achetait des terres, les mettaient en valeur et les revendaient à de nouveaux propriétaires. Sans oublier sa passion pour la politique active.  Mon père travaillait tout le temps, mais il ne travaillait jamais, il s’amusait tout le temps à faire des affaires comme il le disait.

C’est l’héritage que mon père nous a laissé à mon petit frère, décédé aujourd'hui, et moi.

Mon petit frère lui est devenu un entrepreneur dans le transport en vrac des matériaux de construction.  En fait le secteur de la construction le passionnait, que ce soit avec son gros camion benne, son 10 roues comme il l'appelait, ou sur les excavateurs et bien d'autres machineries lourdes. 

Aujourd’hui je suis fier d’avoir suivi mon père, car moi aussi j’ai eu des entreprises dans des domaines que l’on considères comme peux orthodoxes selon les normes actuelles, que je pense à mon entreprise de consultation pour projets spéciaux à hauts risques, ou au « Club Sportif des Oies Sauvages » avec mon partenaire et complice du temps, qui est resté un amis, et à ma plus récente création « Les Petits Guerriers Airsoft » ou nous avons là aussi développé des amitiés avec des gens qui étaient initialement des fournisseurs et clients, mais qui au fil du temps sont devenus des amis et partenaires.  Oui, comme mon père j’ai risqué et j’ai créé de la valeur là où les autres n’en voyaient pas.  Mais surtout j’ai développé un réseau de connaissances qui pour la plupart sont des amis aujourd’hui. J’ai aussi un petit coté altruiste, car lors que j’ai créé les Petits Guerriers Airsoft, une entreprise de loisir ou les jeunes de 10 à 17 ans pouvait venir jouer au Airsoft en toute sécurité, j’ai aussi lancé une fédération sportive avec des partenaires afin de mettre en place des politiques de sécurités dans ce sport et faire une représentation positive de ce sport auprès du publique et des gouvernements.  Là aussi peux de personnes croyaient en l’utilité d’une telle fédération, mais nous, mes partenaires et moi, leur avons prouvé que cette fédération était utile car nous avons dû aller faire des représentations auprès du gouvernement du Canada, car celui-ci voulait bannir le Airsoft dans son projet de loi C-21.  À la suite de ces représentations au communes, toutes références au bannissement du Airsoft a été retiré à la faveur d’une réglementation à venir qui encadrera le sport au lieu de le bannir.

Toutes ces entreprises que j’ai créées, n’auraient pas pu se développer sans le coaching de bons mentors, et je tiens à souligner la contribution du Réseau Mentorat du Québec dans le développement de mes entreprises. 

Et avant de conclure, je vais vous avouer que je vais lancer une nouvelle entreprise en quatrième trimestre de 2024 pour les jeux extrêmes de simulation en environnement réel et non virtuel sous le nom de « Simulation Action Sport », et là aussi les croyants en mon projet ne sont pas nombreux… savez-vous quoi moi ça me motive.

Merci papa pour m’avoir montré à explorer des chemins inconnus et inhabituels !

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